Le livre de John Robb « Manchester Music City 1976-1996 » a 586 pages et je les ai visualisées.
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Au delà de l’émotion que me procure la musique, bien au-delà de la technique, de la performance ou de la créativité d’un morceau ou d’un groupe, ce qui m’intéresse, c’est de replacer des personnes, des groupes et des mouvements dans leur contexte socio-économique. De croiser la grande et la petite histoire. Les groupes se forment parce que des personnes vont être en lien. Des projets naissent suite à des rencontres, à des émotions, à des évènements, à des vibrations.
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Et c’est exactement ce que raconte le livre de John Robb « Manchester Music City 1976-1996 ». John Robb est membre d’un groupe mancunien de l’époque, mais aussi journaliste et présentateur TV. Il est à la fois spectateur et acteur de ce paysage. Ce qui lui a permis de recueillir autant de témoignages, de souvenirs et de connections de cet espace lieu et temps.
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Cette infographie illustre bien que rien ni personne n’existe seul. Après, la question est de savoir : pourquoi, à tel endroit et à tel moment, il a pu émerger des choses plus extraordinaires qu’à d’autres endroits…
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« Bien sûr que les Stones Roses viennent de Manchester. Est-ce qu’ils pourraient venir d’autre part? Et les Smiths et Joy Division? D’où pourrait venir Ian Curtis? Et Factory Records? Et l’Hacienda? C’est une putain d’évidence. Et toute cette musique géniale vient d’une ville minuscule du nord de l’Angleterre. (…) Partout dans le monde on me demande pourquoi Manchester est comme ça. Je leur réponds que j’en ai aucune idée! ».
Noël Gallagher
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Ainsi commence le livre, après une préface de Jean-Daniel Beauvallet.
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